• Il pleut.
    Il fait froid.
    Aucun appel.
    Aucune réponse aux miens non plus.
    Fatiguée de s'ennuyer.
    Les yeux plongés dans les livres.
    Les yeux rivés sur la télé.
    Ecouter Marilyn Manson.
    Faire un tour en voiture sans savoir où aller.
    S'enfermer dans sa chambre.
    Se renfermer sur soi-même.
    S'apitoyer sur son sort.
    Pas d'appétit.
    Se demander si on va pouvoir manger ce soir.
    Se dire qu'on veut bouger les choses.
    Se dire que malgré tout, rien ne bougera.
    Se dire que tout ça, ça ne va pas durer.
    Mais se rendre compte le lendemain que c'est pareil...

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  • je te perds...
    Je ne sais pas pouquoi.
    A tous les coups, on va rejeter la faute sur moi de toute façon!
    Que s'est-il passé?
    Je sais qu'il y a eu du changement mais en quoi ça devrait nous éloigner?
    J'ai peine à écrire ces mots... mais j'ai besoin de l'écrire pour souffler un peu.


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  • qu'en est-il de ce monde où je me voyais autrement...

    autrement... sans tous ces problemes qui me figent, que je fuis...

    je fuis dès que ça me parait insurmontable. je veux controler mes faits, mes gestes...

    mes émotions, ce qui est souvent impossible...

    mais je ne pourrais supporter le contraire.

    Je subis les épreuves de la vie qui me manipulent comme un simple pion.

    Où sont passés tous ces rêves pour m'évader de cette triste réalité?


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  • Plus de dix ans de maladie
    Une maladie qui n'a pas de medecin.
    Je suis attachante pour certains, repoussante pour d'autres; souriante pour les uns, et désespérement triste pour les autres.
    Nous sommes tous des Etres complexes. Certains ont eu le courage d'essayer de me comprendre. D'autres ont abandonné. Je les comprends. C'est une tache très difficile de me comprendre un peu, et impossible de me comprendre à 100 % :
    J'ai enterré des souvenirs en moi et je me suis juré de ne jamais les révéler. Malheureusement, à mon insu, des petits monstres refont surface autrement et me disent :
     
    "ne nous oublies pas, nous serons toujours auprès de toi, fuis dès qu'il est encore possible, nous devons t'empecher de profiter de la vie, n'oublies pas ce qu'il s'est passé, dix ans plus tot..."
     
    Voilà, je suis malade.
    Je ne fais même pas confiance l'être le plus proche de moi :mon ombre.

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  • solitude,
    tu es un cri qui s'élève du coeur,
    je me débats pour ne pas sombrer,
    avançant sans lampe dans cette éternelle nuit,
    solitude, excquise guerrière,
    tu m'as vaincue et emportée dans tes eaux troubles.

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