C'est chaque seconde que je t'aime
Chaque minute que je retarde
Où que mes rêves m'emmènent
Tu es bien, je te regarde
C'est chaque instant que tu savoures
Chaque image que tu graves au mieux
Avant qu'il ne fasse jour
Je ne te quitte pas des yeux

C'est chaque soupir que je respire
Chaque contour que t'apprends par cœur
Tu n'as désormais que moi à retenir
Il n'y a que demain qui me fait peur
De tes rencontres même brèves
Ces aventures qui ne comptent pas
Avant que le jour ne se lève
Toi tu me gardes encore pour toi

C'est chaque seconde que je t'aime
Chaque projet que je fais pour deux
Avant que la nuit ne s'achève
Je ne te quitte pas des yeux

Si je manquais de ta peau
Contre la mienne
Si je manquais de ta peau
Sûr je perdrai gout à la vie
Sûr je mettrai fin à mes nuits ...

J'ai la gorge nouée
Une porte à pousser
Tu ne dois rien savoir 
De mon émoi 

C' est un jour de soleil 
Mais tout est triste en moi 
Et je me suis juré 
D' être forte pour toi 

Car, je sais que tu vas 
Nous quitter mon ange 
La clarté étrange de ton sourire 
Illumine mon été 
Je sais que tu vas nous 
Quitter mon ange 
Mais comment oser te toucher 
J' ai si peur de voir 
Mes mains trembler 

Je m'assois sur ton lit 
Dans toutes ces vagues de plis 
Où tu pourrais te noyer 
Pour une éternité 

Je vais dire des bêtises, 
Te raconter mon château, 
Parler devient ma hantise, 
Et s' il me manquait des mots? 

Pourtant je crois, vraiment 
Qu' il faudrait si peu de choses 
Pour que je craque et 
Que je me montre 
Vulnérable enfin 

Et si j'étais trop lâche 
Pour voir la vérité 
Et l' accepter avec courage 
Comme toi tu le fais 

Car, je sais que tu vas 
Nous quitter mon ange 
Je sais que tu vas
Tout quitter mon ange
Et si loin de moi, t'envoler...

Un après-midi là
Dans la rue de Saint Jean
On peut dire, qu'on était... bien.
Assis à la terrasse du café d'en face,
On voyait notre appartement.

Je ne sais plus, sinon,
S'il y avait du monde,
Si nous parlions tout bas,
Là, au café d'en bas.

Mais je revois très bien,
La tablé était basse;
Le thé, le café... le sucre à coté.

Puis d'un coup c'est parti :
Tout s'est effondré.
On a pas bien compris,
Tout a continué.

Cet après-midi là,
Dans la rue de Saint-Jean,
En fait, je n'allais pas si bien.
Assis à la terrasse du café d'en face,
On voyait notre appartement,
Si triste finalement
Avec nous dedans...

J'ai trouvé tout à l'heure
près du téléphone
Le nom d'une personne
ça doit être une erreur
Ce billet doux, vient-il
du fond de ta poche ?
Mais qui est au bout du fil ?
une fille... ou un serial killer
Je raccroche...

Ca rappelle...