•  A force de vivre dans ce monde, je me suis fait prisonnière: Prisonnière des émotions que je m'étais refusée d'avoir; prisonnière aux griffes des humains qui ne savent pas ouvrir leur yeux et qui n'écoutent qu'eux-même; prisonnière d'une autre vie, d'un autre monde...
     Les humains ne sont pas tous pareils... J'ai longuement étudié leur comportement pour pouvoir affirmer celà!

     Je me sentais enfin prête à disparaitre de ce monde! Depuis des années, je marche le long d'un précipice... jusqu'au jour où je trébucherai, jusqu'au jour où je m'élancerai.

    A quoi ça sert de voir votre monde dépérir sans que vous ne leviez le petit doigt? Vous pensez peut-être que je suis lache de vouloir partir. Pas autant que vous! J'ai assez voyagé dans le but de trouver espoir quelque part! Mais vous, vous êtes laches depuis le début!!!

    Alors je me suis élancée dans le vide, et un humain m'a rattrapée dans ses bras.

    Toute cette haine envers vous s'est dissipée, même si je ne vous comprendrais jamais vraiment. Mais je suis prete à vous aider, à vous protéger. N'oubliez pas celà...


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  •  C'est là. Ca a toujours été là : l' APOCALYPSE.
     Vous nagez dedans. Y a un bout de temps que le coup d'envoi a été donné. Et vous jouez dans le mauvais camp. Tous les jours, vous vosu asseyez derrière votre bureau et vous apprenez à accepter un peu plus le monde tel qu'il est. Y a juste un hic : les héros ne font pas ça. Les héros n'acceptent pas le monde tel qu'il est. Ils le combattent - tout ce que vous avez fait était une distraction pour nous empêcher de regarder sous la surface. Le monde est en train de sombrer dans le chaos. Et qu'est-ce que vous faîtes? Vous vous asseyez dans votre fauteuil et vous signez des chèques. On est en pleine guerre!!! Reveillez-vous!!!

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  •    QUI SUIS-JE ?

     " Qui suis-je? Mais tu ne le vois pas? Tu vois juste l'apparence humaine que j'ai prise! Une apparence que tu connaissais, que tu affectionnais. Mais cette personne n'est plus là! Voilà encore un sentiment que je ne supporte pas! Regardez-moi comme une étrangère. Je viens d'ailleurs. Et je suis supérieure à vous.
     D'où je viens? De différentes dimensions. A l'origine, je me trouvais sous forme spectrale, mouvant dans des couloirs sans fin. Jusqu'à ce qu'un jour, des sorciers lunaires nous jettent un sors. Mon peuple a été anéanti. Mon inconscient a été violé, a été transpercé par un train fantôme, a été jeté des tours d'opaline. Maintenant, j'erre depuis des siècles, essayant de trouver un peuple à ma hauteur. Mais ce n'est pas le cas. Vous êtes la derniere dimension que je traverse. Je resterais, le temps pous vous, d'avoir un autre regard sur votre monde. Et je m'éclipserai au crépuscule bleuté. Rien n'est plus désolant que de voir des beautés à jamais évanouies."

                                                                       (à suivre...)


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  •  " De mon temps, les Cauchemars marchaient parmi nous. Ils marchaient, ils dansaient, transperçaient leurs victimes en plein jour, étalaient leurs peurs et leurs plus inavouables désirs, à la vue de tous... dans la but de nous faire rire. Les Cauchemars sont désormais enfermés dans la tête des humains, comme de pitoyables échos d'eux-mêmes, emprisonnés à jamais... Je me demande qui ils ont offensé pour mériter un tel destin. Ce monde est une terrible deception et je crains que même par ma venue, celà ne change!"

                                                  (à suivre...)


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  •  "Les murs sont moins oppressants quand ils ne sont pas là, on respire mieux. Mais on se sens pris au piège comme un miserable petit rat.
    (soupir) Tout ç pour en arriver là... J'ai vécu sept vies à la fois. J'ai été la Puissance et l'Extase de ma mort. J'ai été Dieu pour un Dieu...
    Maintenant, je suis prisonnière sur un toit et d'une coquille humaine. C'est étrange. Ici et maintenant, dominant les humains beaucoup trop dépressifs, j'empeste l'humanité. Votre monde est tellement petit! Et pourtant, vous vous enfermez dans des pièces encore plus exigües. Vous vous enfermez à l'interieur de petites boîtes de routine. Il y a des choses pire que les murs, terribles... et magnifiques.
    Et si nous les regardons trop longtemps, et beaucoup trop près, nous brûlerons jusqu'aux entrailles... Une vérité intolérable au quotidien. Vous êtes si faibles...."
                                                
                                                                      (à suivre...)


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