• Je marche dans une rue sombre et un homme surgit brusquement en travers de ma route, la lame de son couteau brille sous le lampadaire...

    Un enfant traverse sur un passage piéton. Dans un énorme crissement de pneu, la voiture qui roule trop vite ne peut l'éviter...

    J'avance le long d'un immeuble de quarante étages, le bruit de l'explosion me fait sursauter; je n'ai pas le temps d'éviter cette pluie de verre qui tombe du ciel...

    Au détour d'une rue, une détonation retentit. Je me retourne; une jeune femme s'effondre sur le bithume...

    Le malheur peut survenir n'importe où, n'importe quand. Le danger est partout.
    Au point que de rester en vie révèle du miracle.
    Si on a besoin de moi, alors je n'ai pas le droit de disparaitre...


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  • Il y a des hommes qui préfèrent la solitude...

    Pour vivre d'avantage leurs propres remords et leur propre tristesse...


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  • L'amour ne connait pas d'époque.
    L'amour ne connait pas de saison.
    L'amour ne connait pas d'endroit.
    L'amour ne connait pas d'âge.
    L'amour ne connait pas de sexe.
    L'amour ne connait pas de couleur de peau.
    L'amour ne connait pas de religion.
    L'amour ne connait pas de rang social.
    L'amour ne connait pas de limite.

    Mais l'amour connait son pire ennemi, plus fort que lui...

    Les époques n'ont plus de sens.
    Les saisons sont déréglées.
    Les endroits ne sont plus fréquentables.
    Les âges créent de trop grandes séparations.
    Les sexes n'ont plus de sécurité.
    Les couleurs de peau pâlissent.
    Les religions ne font que prier.
    Les rangs sociaux sont trop différents.
    Les limites se creusent en tranchées.

    Alors sans raison,
    Les peuples se battent,
    Les peuples se détestent,
    Les peuples se détruisent,
    Les peuples s'entretuent,
    Les peuples souffrent,
    Les peuples vivent dans la peine et la misere.


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  •  

    "Le désir d'un papillon pour une Etoile,
    De la nuit pour l'aube qui la tue,
    La dévotion de quelque chose
    Qui nous éloigne de la sphère de notre desarroi."

                                                SHELLEY


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  • Je vois du sang
    Partout, beaucoup
    J'en ai sur mon costume blanc
    D'où celà vient-il?
    Mais... c'est moi qui saigne!
    Je vascille.
    J'ai mal.
    Je lutte pour rester debout.
    Comment ai-je pu être blessée?
    Et par qui?
    La douleur s'intensifie.
    Les mains trouvent le chemin de la blessure.
    Elles la compressent.
    Je comprend alors que c'est mon coeur qui saigne.
    Une plaie qui restera à jamais ouverte.


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